Surprenant les larmes naissantes, Driweg attira soudainement Emuyl vers elle pour lui faire un gros calin.
_ "Ne me prenez pas mon deuil, ma belle amie. Je porte déjà celui de mon jeune fils, je pourrais bien porter le vôtre en plus."
Arrivant à la salle à manger, Driweg s'assit :
_ "Et ne dîtes pas que la vie est injuste. Elle ne peut pas l'être. Il faut qu'elle soit juste. Aristote ne permettrait pas le contraire. Il punit les coupables et comble les justes. C'est pourquoi je suis persuadée que s'Il m'a prit mon amour, c'est que j'ai du faire quelques méchancetés. Je vais me creuser la tête et peut-être que si je les rattrape, Il me rendra Ryan."
Perdue dans sa douce folie, Driweg sortit une petite clochette de sa bourse et la tendit à Emuyl :
_ "Voyez ! C'est une clochette comme celles que portaient mon bel aimé. Attachez-la moi au poignet gauche voulez-vous ? Ainsi, l'entendant sonner, j'aurais l'impression qu'il est toujours près de moi."